Qu’est-ce que la relaxation et <br>quelles en sont les applications possibles ?
Qu’est-ce que la relaxation et <br>quelles en sont les applications possibles ?
La relaxation regroupe un ensemble de méthodes et de techniques visant à diminuer les tensions musculaires et les tensions psychiques d’un sujet. Elle prend généralement la forme d’exercices agissant prioritairement sur le plan psychique ou physiologique du patient, avant d’impliquer une forme d’interactivité entre le physique et le mental. Le but de la relaxation est de mener à une amélioration du bien-être global et du contrôle émotionnel du sujet.
La relaxation peut revêtir différentes formes, depuis la respiration profonde à la sophrologie. Toutes les techniques visent à réduire le stress, l’anxiété ou la douleur et à prévenir ou réduire certains troubles psychiques.
Les méthodes de relaxation sont nombreuses et diverses. Parmi elles, on retrouve notamment le Yoga, le Reiki, la respiration profonde, l’hypnose, la sophrologie…
Quelle que soit la technique employée, la relaxation a toujours pour objectif de réduire les tensions psychiques ou physiologiques du patient. Cette approche thérapeutique se base sur le lien qui existe entre le corps et l’esprit. Détendre le corps est un moyen de détendre l’esprit. Réduire les tensions mentales permet de soigner ou de soulager certaines souffrances physiques.
L’objectif ultime des techniques de relaxation est d’atteindre cette réduction globale de la tension en employant cette interactivité entre le mental et le physique.
La relaxation, en complément d’autres psychothérapies et traitements médicamenteux, peut être préconisée pour les patients atteints de névroses, de phobies, de troubles de l’anxiété, de stress ou de problèmes psychosomatiques. Elle est également recommandée dans les cas de douleurs chroniques ou dans le cadre des préparations à l’accouchement.
Il est important de noter que l’interactivité importante entre le mental et les fonctions organiques, qu’implique la relaxation, peut réveiller certains traumatismes refoulés. Cette approche thérapeutique n’est donc pas conseillée pour les patients souffrants de psychoses ou de problèmes physiques graves (exemple : insuffisance cardiaque).