Comprendre les phobies (ou peurs irrationnelles) et les traitements possibles face à ces troubles.
Comprendre les phobies (ou peurs irrationnelles) et les traitements possibles face à ces troubles.
La “phobie” est un trouble de l’anxiété. Il s’agit d’une peur irrationnelle d’une situation ou d’un objet spécifique (exemple : animaux). Ce trouble va au-delà de la simple peur : le sujet peut être en proie à de fortes angoisses lorsqu’il est confronté à l’objet de sa phobie.
L’individu phobique est conscient de sa peur et tente généralement d’éviter, par tous les moyens, l’objet ou la situation redoutés.
Il existe différents types de phobies. On distingue notamment les phobies simples des phobies complexes (telles que l’agoraphobie, ou encore la phobie sociale).
Parmi les phobies simples, on retrouve :
Il y a, dans le développement normal d’un enfant, certaines peurs fréquentes : séparation, peur du noir, peur des “monstres”, etc… Ces peurs apparaissent et disparaissent naturellement sans avoir un impact significatif sur le bien-être de l’enfant et de ses parents.
Toutefois, si les peurs s’installent dans le temps et impactent le comportement et le bien-être de l’enfant, il convient d’entreprendre une démarche d’accompagnement auprès d’un pédiatre.
La phobie est, plus qu’une simple peur, un trouble de l’anxiété. Elle peut apparaître après un vécu particulièrement désagréable, stressant ou choquant.
L’origine des phobies est difficile à identifier. De nombreux facteurs (neurobiologiques, génétiques, psychologiques ou environnementaux) semblent jouer un rôle dans leur apparition. Il semble possible que certaines peurs fréquemment rencontrées fassent partie de notre patrimoine génétique (dans le but de nous préserver et survivre).
On estime qu’en France, 1 personne sur 10 souffre de phobie. Les femmes sont davantage touchées que les hommes par ces troubles anxieux.
On constate que certaines phobies sont plus courantes que d’autres. Parmi elles, on retrouve :
La première étape de l’accompagnement de ce trouble anxieux est le diagnostic. Pour ce faire, les professionnels de santé se reposent sur le DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders – 4ème édition) ou la CIM-10 (Classification Statistique Internationale des maladies et des problèmes de santé connexes – 10ème révision). Il peuvent les employer lors d’un entretien clinique précis afin de rechercher les signes de manifestation d’une phobie.
Généralement, la prise en charge d’une phobie se fait en ambulatoire avec un accompagnement via la psychothérapie et les traitements médicamenteux.