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Anorexie et boulimie


Comprendre l’anorexie et la boulimie

Définition et symptômes

Anorexie & boulimie – définitions


 

La boulimie est un trouble du comportement alimentaire qui se caractérise par une consommation excessive ou compulsive de nourriture, ainsi qu’un comportement de purge visant à éliminer la nourriture ingurgitée, généralement par des vomissements provoqués par le sujet lui-même.

L’anorexie mentale ou nerveuse, elle, est le premier trouble du comportement alimentaire à avoir été décrit et reconnu par les professionnels de santé. Elle se caractérise par la peur de “devenir gros(se)”. Le sujet atteint d’anorexie a une forte volonté de perdre du poids qui s’exprime notamment par une restriction alimentaire excessive (voire refus total de s’alimenter) et une déformation de l’image corporelle.  

Les symptômes de l’anorexie et de la boulimie


La boulimie touche principalement les femmes. Elle se caractérise par des épisodes d’hyperphagie (ingurgitation de quantités importantes de nourriture sur de courtes périodes de 1 à 2 heures), et des périodes récurrentes de purge (vomissements). Le diagnostic est rendu difficile par la culpabilité qu’éprouvent les individus concernés. Leur poids est généralement normal, et les personnes atteintes de boulimie cachent les épisodes de crise à leur entourage.

L’anorexie se caractérise par une restriction volontaire des apports alimentaires, une perte de poids excessive et un indice de masse corporel trop bas par rapport à l’âge et au sexe. L’anorexie peut, dans certains cas, être associée à des épisodes d’hyperphagie et de purge.

Chiffres clés

L’anorexie et la boulimie touchent principalement les femmes (dans 90% des cas). On estime que 1 à 3% des femmes, en France, souffrent de boulimie au cours de leur vie.
 

Selon différentes sources, 3 à 4% des adolescents souffrent de troubles graves du comportement alimentaire. On dénombre environ 5 à 10% de cas sévères, qui présentent un risque vital dans les 5 ans après le diagnostic.

Facteurs de risque

Les TCA ont généralement une origine plurifactorielle ( biologiques, psychologiques, sociales et environnementales). Il semble exister des facteurs génétiques et neurobiologiques qui jouent un rôle dans l’apparition des TCA.
 

Le niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur qui régule non seulement l’humeur, mais aussi l’appétit, pourrait être altéré chez les patients souffrant de TCA.
 

Enfin, plusieurs spécialistes dénoncent la culture médiatique occidentale faisant l’apologie des corps minces, voire maigres des jeunes filles. Ce physique mis en valeur dans de nombreux de supports de communication, pourrait contribuer à générer des obsessions sur le poids chez les jeunes sujets.

Traitements

Il n’existe pas de protocole unique pour ce type de troubles du comportement alimentaire. Pour chaque patient, un diagnostic personnalisé est essentiel, afin de proposer une prise en charge individualisée.

L’objectif est toujours d’atteindre un certain retour à la “normalité, tant en terme d’indice de masse corporelle que d’apport alimentaire (en quantité et en qualité).
 

Les soins prodigués aux personnes atteintes de TCA reposent sur la multidisciplinarité et peuvent faire appel à des activités physiques, des consultations psychiatriques, des groupes de parole ou des entretiens réguliers avec un diététicien…
 

Cette prise en charge peut être ambulatoire, ou en hospitalisation lorsque la situation du patient l’exige.