Comprendre les mécanismes de l’addiction au jeu et les traitements possibles.
Comprendre les mécanismes de l’addiction au jeu et les traitements possibles.
L’addiction au jeu correspond à des épisodes répétés et fréquent de jeu qui dominent la vie du sujet, au détriment de ses obligations sociales, professionnelles, matérielles et familiales.
Le sujet éprouve un besoin durable, répété et croissant de pratiquer une activité telle que les jeux de hasard ou d’argent, dans un lieu dédié ou en ligne.
Le jeu est une activité humaine essentielle, universelle, qui apporte plaisir et récompense. Les joueurs ont généralement une approche récréative et sociale du jeu.
On parle de jeu pathologique, ou d’addiction au jeu lorsque la vie sociale du sujet pâtit du temps et des ressources que celui-ci consacre à son activité initialement récréative.
Il est ainsi nécessaire, pour le sujet ou son entourage, de s’inquiéter dès lors que la pratique du jeu est incontrôlable et a un impact néfaste sur la vie sociale et professionnelle de celui-ci.
En 2014, parmi les 15 à 75 ans ayant déclaré avoir joué à un jeu d’argent ou de hasard traditionnels au cours de l’année, on estimait que 3,9 % d’entre eux étaient susceptibles d’être des joueurs à risque modéré. Pour cette même population, 0,9 % des individus présentaient une forte probabilité d’être des joueurs excessif. Cela représente 0,5 % de la population nationale (1,2 million de français).
Selon l’ICJE, en 2017, 6 joueurs sur 10 (58,4 %) de jeux d’argent en ligne ne présentaient pas de risque d’addiction ; 2 sur 10 (19,1 %) présentaient un risque faible de développer un rapport problématique au jeu. Enfin, 2 joueurs sur 10 rencontrent des problèmes liés à leur pratique en ligne. Il est ici important de noter que la proportion de joueurs à risque, en ligne, a fortement progressé durant ces 5 dernières années, tandis que la proportion de joueurs à risque modéré n’a pas évolué.
3,9 % des joueurs de 15 à 75 ans sont susceptibles d’être des joueurs à risque modéré
joueurs sur 10 (58,4 %) de jeux d’argent en ligne ne présentaient pas de risque d’addiction
de la population nationale (1,2 million de français) présentent une forte probabilité d'être joueur excessif