Concevoir des traitements et des moyens innovants, pour proposer au patient un accompagnement le plus personnalisé possible.
Concevoir des traitements et des moyens innovants, pour proposer au patient un accompagnement le plus personnalisé possible.
En matière de psychiatrie, les traitements et les accompagnements proposés aux patients ne sont pas toujours efficaces à 100 %. La réalité est que dans la majeure partie des cas, les méthodes et les solutions employées sont encore perfectibles.
Le GROUPE SINOUÉ a pour ambition et pour philosophie, de proposer des traitements et des accompagnements innovants et personnalisés à ses patients. C’est pour cette raison que l’innovation est au coeur de la stratégie du groupe et que nous travaillons continuellement sur des traitements expérimentaux permettant d’améliorer la prise en charge des patients.
Voici, ci-dessous, des exemples de traitements, dispositifs et accompagnements innovants, en cours de développement au sein des établissements du Groupe SINOUÉ :
Les Thérapies par Exposition à la Réalité Virtuelle, ou TERV sont l’avenir du traitement des phobies. Elles sont d’ores et déjà accessibles en cabinet.
Elles sont destinées aux patients atteints de phobies spécifiques (peur des avions, des hauteurs, de certains animaux, de la voiture, des endroits clos, de vomir…), phobie sociale, agoraphobie (peur de faire une attaque de panique dans certains endroits).
Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) sont le traitement de référence des troubles anxieux, et notamment des phobies. Elles consistent à exposer progressivement le patient à l’objet de sa phobie pour l’habituer à celle-ci et éventuellement, faire disparaître la peur. Cela se fait généralement en cabinet, ou dans l’environnement habituel du patient. Toutefois ce type de procédé a des limites car beaucoup de patients ont une peur trop grande pour en bénéficier. Les Thérapies par Exposition à la Réalité Virtuelle peuvent alors leur permettre de dépasser leurs limites.
En effet les TERV bénéficient d’une validation scientifique, et permettent de recréer de nombreuses situations phobogènes. Ces méthodes permettent également une facilité d’exposition à l’objet de la phobie, accompagné d’un thérapeute.
On dénombre en France près de 20 000 tentatives de suicide par an. Ces chiffres tragiques pourraient être réduits grâce au dispositif VIGILANS.
Celui-ci a été créé suite au constat suivant : après une tentative de suicide et un séjour souvent court aux urgences ou à l’hôpital, les patients retrouvent leur quotidien avec pour bon nombre, leurs difficultés. Un courrier est généralement ensuite adressé au médecin traitant ou au psychiatre, et un rendez-vous est programmé dans un centre spécialisé, mais le suivi s’arrête généralement là.
Or, une coordination adaptée peut améliorer les conditions de retour au domicile du patient suicidaire et empêcher les récidives. Tel est l’enjeu du dispositif VigilanS expérimenté fin janvier 2015 par le CHRU de Lille. Ce dispositif centralise et mutualise l’expertise hospitalière publique et privée et celle du SAMU/Centre 15.
Dans le cadre du dispositif VigilanS, après une tentative de suicide, les services qui ont pris en charge la personne dans l’urgence, signalent sa sortie à VigilanS. En parallèle, ils remettent au patient une « carte ressources prévention » sur laquelle figure un numéro d’appel d’urgence gratuit. VigilanS informe ensuite le médecin traitant et/ou le psychiatre référent du patient par courrier, de la mise en place du dispositif de veille. Un numéro de recours pour les professionnels de santé (ligne dédiée) est alors transmis à cette occasion.
Le patient peut donc être recontacté. S’il s’agit d’une récidive, le rappel se fera par téléphone, par SMS après la sortie du patient, sinon par « voie postale ». A chaque contact, le médecin traitant du patient est informé de la prise de contact via le dispositif VigilanS. Lorsqu’un patient contacté se trouve en difficulté, voire en danger, VigilanS organise les recours adaptés, en lien direct avec le centre hospitalier de référence et le médecin traitant.
La veille s’effectue sur une période de 6 mois, qui peut être prolongée plusieurs fois si nécessaire.